Par Nadége Durand, praticienne en neurofeedback dynamique dans notre centre

Pour ce premier article sur le blog de l’Arc-en-Ciel, j’ai envie de vous parler du sommeil. C’est un sujet qui me tient à cœur car c’est en cherchant à régler mes propres troubles du sommeil que j’ai connu le neurofeedback dynamique. Cette approche, avec laquelle j’accompagne moi-même aujourd’hui, m’a permis de me libérer des somnifères que je prenais depuis près de 20 ans et dont j’essayais de me défaire en vain.

Je voudrais vous montrer l’importance de prendre soin de son cerveau pour retrouver un bon sommeil.

Notre cerveau, acteur de notre sommeil

Le sommeil a longtemps été considéré comme un phénomène passif, simple conséquence d’une privation d’influx sensoriel. Aujourd’hui, on sait qu’il s’agit en réalité d’une authentique forme d’activité du cerveau. En effet, divers ensembles de neurones interviennent dans les phénomènes du sommeil paradoxal. Et le relâchement musculaire est le résultat de l’action de neurones du cerveau postérieur qui, en libérant un inhibiteur, ordonnent le blocage de certains « motoneurones » de la moelle épinière.

La régulation du sommeil est permise par l’activité d’un réseau complexe de neurones, localisé dans différentes aires du cerveau. Les neuroscientifiques ont ainsi identifié un réseau responsable des ondes lentes, localisé dans le cerveau antérieur. Contrairement à ce que les savants ont longtemps cru, il n’y a donc pas un unique centre du sommeil ou de la veille. Ces états résultent d’une interaction complexe entre différents ensembles de neurones, répartis au niveau du tronc cérébral et de l’hypothalamus.

Notre organisme sécrète des substances qui s’accumulent durant la phase d’éveil et qui nous amènent vers le sommeil. Le phénomène d’endormissement, la sensation de fatigue, d’avoir la tête qui tombe et les paupières lourdes, dépend donc aussi de certaines molécules. Parmi elles, la sérotonine (le neurotransmetteur précurseur de la mélatonine) ou certaines petites protéines « hypnogènes » secrétées notamment par l’hypothalamus et ayant une action inhibitrice sur les neurones du système d’éveil.

 Le sommeil, c’est la santé !

Passer une bonne nuit, ce n’est pas seulement se reposer. Pendant notre sommeil, notre cerveau œuvre activement à son propre bon fonctionnement et à celui de l’ensemble de notre organisme.

Il existe une relation bidirectionnelle entre qualité du sommeil et santé du cerveau.

Le sommeil est indispensable au développement et à la maturité cérébrale, il aide à réduire le vieillissement du cerveau et les risques de maladies neurodégénératives. C’est lorsque nous dormons que le cerveau se nettoie des déchets et toxines accumulés au cours de la journée. Le sommeil participe également à la consolidation de la mémoire, contribue à l’apprentissage et à la gestion des émotions : un sentiment négatif peut être mémorisé puis expurgé durant la nuit.

Le manque de sommeil peut avoir des effets néfastes sur nos capacités cognitives : il nuit à notre attention et à notre vigilance, réduit nos capacités à ressentir, à imaginer et à créer, affecte notre humeur et nos émotions, etc. S’il s’installe dans le temps, il peut conduire à des troubles cérébraux plus graves.

A l’inverse, un trouble cérébral (par exemple dans le cas extrême de la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson), entraîne une fragmentation importante du sommeil. Ces perturbations du sommeil interfèrent alors avec le fonctionnement normal du cerveau (en favorisant notamment l’accumulation de toxines), ce qui aggrave les troubles neurodégénératifs. Un cercle vicieux s’installe. Il en va de même pour les troubles de l’humeur (dépression, anxiété, troubles bipolaires, etc.) ou le stress chronique : l’insomnie est un facteur de risque pour ces troubles et ces troubles sont un facteur de risque pour l’insomnie.

Qualité du sommeil et santé cérébrale (et globale !) sont donc très étroitement liées.

Améliorer son sommeil en prenant soin de son cerveau

« As-tu bien dormi ? » Cette question n’est pas si anodine qu’elle en a l’air, aux vues de toutes les conséquences qu’un manque de sommeil peut entraîner…

Pas loin de 20% des français déclarent souffrir d’insomnies, et une majorité d’entre eux consomment des somnifères ou des anxiolytiques. Or depuis une dizaine d’années, des études montrent que la prise régulière des plus courants d’entre eux, les benzodiazépines, accroît le risque de développer une maladie d’Alzheimer.Le neurofeedback dynamique est une excellente alternative, douce et sans effets secondaires, pour réduire son stress et améliorer son sommeil : ces effets bénéfiques ont été approuvés la FDA, l’équivalent américain de l’ANSM. En soutenant le cerveau dans ses capacités naturelles de régulation, la méthode Neuroptimal® l’aide à retrouver un fonctionnement optimal, résilient et flexible. La santé du cerveau et la qualité du sommeil étant étroitement liées comme nous l’avons vu, il est logique que l’amélioration du fonctionnement cérébral se traduise par une amélioration du sommeil (et vice versa).
En pratique, on constate – le plus souvent en quelques séances –  un endormissement plus rapide, une réduction des réveils nocturnes, un sommeil plus profond et plus récupérateur, davantage d’énergie tout au long de la journée. Il s’ensuit plus de recul, de stabilité, de confiance et de positivité.

Je vous accompagne dans cette reconnexion à vos ressources intérieures ! N’hésitez pas à me contacter pour davantage d’informations.

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