Article Arc en ciel : 

Titre : «Bien vivre son syndrome de l’imposteur ! »

Extrait : « Je fais des choses mais ce n’est rien d’exceptionnel », «je ne suis pas expert du sujet donc je ne vais pas donner mon avis » . Le syndrome de l’imposteur, vous connaissez ? Si vous vous reconnaissez dans ces phrases alors c’est que vous en faites l’expérience. Je vous rassure, ce n’est rien de grave, il suffit juste d’apprendre à vivre avec !

Ce qu’est le syndrome de l’imposteur

Description

Le syndrome de l’imposteur est le sentiment d’être une « arnaque ». C’est l’impression de ne pas mériter ce qui nous arrive. C’est la sensation que les gens nous prêtent des qualités et des compétences que nous n’avons pas.

Le syndrome de l’imposteur n’est ni un trouble mental, ni une maladie. Il se rapproche plus du manque d’estime de soi et de confiance en soi. Il est d’ailleurs plus juste de parler de phénomène de l’imposteur, plutôt que de syndrome.

Nous pouvons ressentir cette sensation au travail mais également dans notre vie personnelle, dès lors que nous pouvons ressentir un poids ou un jugement négatif dans le regard de l’autre.

Les effets du phénomène de l’imposteur

Le phénomène de l’imposteur se traduit souvent par un doute sur nos compétences et un réflexe de comparaison permanente. Ainsi, l’autre est forcément « meilleur » que moi et si jamais je fais quelque chose de bien, c’est forcément le fruit du hasard ou d’un malentendu (circonstances, aléas favorables, autres contributeurs)

Nous pouvons également ressentir une peur viscérale de l’échec (même mineur) et donc de la découverte de notre incompétence supposée.

Globalement, nous avons une sensation d’insécurité injustifiée, avec souvent de l’inquiétude ou de l’anxiété. Ce sentiment génère un manque de confiance en soi, d’estime de soi, qui peut accentuer le phénomène de l’imposteur et renforcer le cercle vicieux, pouvant aller jusqu’à l’anxiété sociale et la dépression.

Origines possibles

Le phénomène de l’imposteur est la combinaison de plusieurs facteurs :

o   L’éducation : La façon nous avons été éduqué joue beaucoup sur notre capacité à être assertif et sûr de nous. Que l’on soit issu de minorités ou d’une classe sociale non aisée, nous pouvons avoir une impression d’infériorité, renforcée par des messages entendus d’adultes. Par exemple : « faire de la musique c’est pour les riches », « dans la famille, personne n’a jamais fait de longues études », « ça c’est pas un métier ! », « les filles ne font pas … », « les garçons ne font pas …». Autant de limites que nous intégrons dès l’enfance. Il est donc logique qu’une personne qui décide de sortir des « sentiers battus », doute de ses compétences et puisse remettre en question sa légitimité et sa place.

o   L’environnement social et professionnel compétitif : Qu’il soit social ou professionnel notre environnement valorise de plus en plus la réussite individuelle plutôt que collective. Cette comparaison permanente (ex : les réseaux sociaux) et cette performance attendue (au travail) peuvent générer un sentiment d’imposture. Ce sentiment est d’autant plus répandu dans les environnements professionnels non « normé », comme en freelance. En effet, comme nous avons l’habitude de nous comparer aux autres, le freelance doit se créer son propre « référentiel » de comparaison, sa norme. Et il le choisit généralement avec des critères d’exigence parfois inatteignables.

o   Nos croyances sur la vie et la réussite : l’ensemble de nos croyances forme la vision que nous avons de soi, des autres et du monde. Malheureusement, certaines de ces croyances peuvent nous empêcher de faire des choses ou nous donner une mauvaise image de soi. Elles sont appelées croyances limitantes. Le phénomène de l’imposteur se nourrit de ses croyances limitantes et les alimente, ex :  « je suis nulle pour parler en public, et puis de toute façon je n’ai rien d’intéressant à dire, et ça va mal se passer, etc. »

Vivre avec, c’est possible !

Ce sentiment d’imposteur est courant et n’est pas le reflet de la réalité. Il est donc important d’observer les moments où ce sentiment est présent pour pouvoir le questionner et s’en libérer !

Questions à se poser et actions à mettre en place :

–   « Ai-je assez confiance en moi ? » : Si la réponse est non, pensons à renforcer notre confiance grâce à nos valeurs. Il est également important d’être dans l’instant présent. C’est-à-dire qu’il nous faut réussir à stopper les ruminations qui nous mènent généralement vers des situations « catastrophes » fictives. Enfin, apprenons à célébrer nos réussites, même les plus petits, en prenant conscience de notre contribution réelle !

–   « Pourquoi je procrastine et repousse à demain ? » : Acceptons avec bienveillance notre  procrastination qui vous indique sûrement que l’action que nous devons faire n’est peut-être pas bien définie, pas fun ou même risquée. Bref, nous avons parfois de très bonnes raisons d’attendre avant de nous mettre en action. Pour nous aider, il est important de pouvoir se fixer des objectifs clairs, atteignables, réalistes et qui ne dépendent que de nous ! Ils seront tout de suite plus accessibles.

–  « Qu’est-ce qui se passerait si j’échouais ? » : Il est toujours intéressant d’écouter la peur qui se cache derrière le phénomène de l’imposteur. Tentons d’y répondre en observant le désir profond derrière la peur. Par exemple : « je ne veux pas prendre de responsabilité parce qu’on va voir que je ne sais pas faire » => désir : « je veux qu’on me reconnaisse comme une personne compétente / fiable / professionnelle » => “maintenant que puis-je faire pour montrer ça de moi ?”

Maintenant, à vous de jouer ! Oser parler de ce sentiment aux personnes de confiance qui vous entourent, pour le désamorcer. Soyez convaincu que vous avez pleins de ressources et que si le résultat n’est pas à la hauteur de vos attentes, vous pouvez toujours vous améliorer !

Et si malgré tout ça, votre imposteur toc encore à votre porte, n’hésitez pas à me contacter pour en parler !

Contactez-moi pour une première séance !
Claire PERSON – Psychopraticienne PNL / Thérapies Brèves
06.59.95.24.02 – pnl.accompagnement@gmail.com

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